Pendant ces périodes de confinement où notre univers se rétrécit, laissons nos yeux s’agrandir vers d’autres horizons temporels. Ainsi, gagnons la romantique saison automnale qui nous présente ses flamboyances cardinales accompagnées par la mélancolique Gymnopédie d’Erik Satie.
Compte-tenu des quantités importantes de neige qui sont tombées ces dernières semaines dans la vallée d’Aure et du redoux qui s’en est suivi, il n’est point étonnant que les avalanches fassent parler d’elles en ce moment. Ainsi, toute la France a les yeux braqués sur la petite commune d’Aulon, coupée du monde ces derniers temps …
Il m’a semblé intéressant de voir comment la commune avait affronté ces éléments naturels jadis. Je vous livre ce témoignage recueilli dans la monographie de l’instituteur Georges Cérèze rédigée en 1887.
Juste avant l’arrivée de la blanche prévue pour ce week-end en vallée d’Aure, quelques clichés pour immortaliser* une belle rousse qui va perdre bientôt de sa superbe.
Les flamboyantes parures des arbres devraient subir la dure morsure d’un hiver prématuré succédant à un été tardif.
La marchande de quatre saisons a oublié de passer …mais la beauté, jamais …
Les photos sont prises vers Azet, Aulon et la hourquette d’Ancizan.
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* Cette immortalité est toute relative car la prise de clichés automnaux n’est qu’un marronnier 🙂
Belle balade pastorale à faire entre les granges de Lurgues (Aulon) (1400 m) et le col de Bastan (2481 m) en passant par les cabanes d’Auloueilh. Partis dans la brume et longeant le ruisseau du Lavedan, nous ne trouverons le soleil que sur le plateau d’Auloueilh (1900m). Poursuivant vers le col de Bastan, nous verrons le petit lac de Portarras à sec. La montée finale sur le col est assez raide mais la vue sur le massif du Néouvielle et les beaux lacs de Bastan récompense de l’effort.
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Il n’y a pas de morte saison dans les Pyrénées. Ainsi, la bien nommée vallée d’Aure offre ses éclats à qui saura les saisir.
Dans cette vallée des Hautes-Pyrénées, c’est vraiment n’importe quoi ! Tout repeindre en rouge est l’obsession des aurois.
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